Twingo RS Gordini - côté

Twingo RS Gordini, la petite citadine sportive

Avant de vous faire part de l’essai, il faut que je vous raconte comment je me suis retrouver à essayer une caisse dont j’aurais plutôt eu tendance à me moquer.
Pour faire simple, un de mes meilleurs potes, après avoir roulé en CB1000R et MX5 NB dans une autre vie, cherchait un daily un peu sportif. À défaut de pouvoir échanger des idées de bagnoles autour d’une bière (quelle idée de quitter le sud pour le nord hein !), on a passé pas mal de temps à se balancer des liens ou des idées de caisses marrantes et rentrant dans son budget.
Après avoir suggéré pas mal de japonaises, quelques françaises aussi, mon pote m’annonce qu’il va aller voir une Twingo Gordini ! Autant vous dire que j’ai un peu rigolé sur le coup.Pour moi ça puait la pauvre Twingo déguisée en Gordini
Puis… Il est descendu en région toulousaine avec et j’ai pu essayer la chose bleue.

Pour rappel, cette Twingo RS Gordini est mue par un 1.6L atmo de 133ch et d’un châssis revu par Renault Sport.

Une livrée Gordini sur une Twingo ?

Twingo RS Gordini - 3/4 avant

Le jour où j’ai appris que Renault sortait une Twingo Gordini, je me suis marré tout en étant déçu du devenir de cette griffe célèbre. Bien que je n’aie pas connu l’âge d’or des Gordini, pour moi Twingo et Gordini étaient antinomique.
Et pourtant, ça ne lui vas pas si mal à cette Twingo RS. A l’extérieur, la seule différence avec une Twingo RS c’est la livrée bleue et blanche « Gordini », le petit badge latéral et des jantes en 17 pouces spécifiques.

À bord, c’est une Twingo RS.

Twingo RS Gordini - intérieur

Oui mais, une Twingo RS Gordini s’il vous plait ! L’intérieur est assez proche Twingo RS classique. La griffre Gordini apporte une sellerie en cuir, et des touches de de bleu, blanc et alu dans l’habitacle. Le volant se pare d’une double bande blanche sur fond bleu pour marquer le point milieu. Le compte-tour derrière le volant reçoit quant à lui une coque bleue et blanche.

Twingo RS Gordini - plaque numérotée

Twingo RS Gordini - pommeau
Vous aurez tout de même droit à une plaque gravée et numérotée !
Si avec tout ça vous ne vous souvenez pas que vous conduisez une caisse estampillée Gordini, je ne peux plus rien pour vous.

Les sièges semi-baquets avant maintiennent bien dans les virages et son plutôt confortables. A l’arrière, les deux fauteuils de la Twingo sont aussi en cuir et sont isofix. Il aurait été appréciable d’avoir une protection plastique au niveau des passage des fixations Isofix.
En dehors de ça, comme la première twingo, la place à l’arrière est plutôt généreuse, un gros siège auto Rear Facing devrait passer sans encombre. Par contre, je vous souhaite bon courage pour installer un enfant dans un siège RF derrière.

Le coffre est… enfin disons qu’il permet de poser une (petite) poussette canne. Avec les sièges arrière reculé au max, le volume est d’environ 170L. Il ira jusqu’à 230L en avançant les sièges arrières au max, et près de 900L en les repliant. Utile pour ceux qui auraient des choses à charger ponctuellement.

Un ensemble moteur châssis qui se marie bien

Comme je le disais en début de cette essais, je me foutais un peu de la gueule de cette Twingo. Et je dois dire qu’elle m’a surpris du haut de ses 133ch (et 160Nm de couple) et un châssis que j’ai trouvé plutôt bon sur les petites routes. Avec une assiette plus basse de 10mm et des amortisseurs/ressorts plus rigide ce n’est pas étonnant, merci le châssis Cup !
Toutefois, avoir des roues en 17″ est autant un avantage qu’un inconvénient. Cela permet à la Twingo RS Gordini d’avoir un meilleur grip. Mais sur des routes sinueuses et dont le bitume n’est pas parfaitement lisse… on le ressent vite à vive allure dans le volant. Oui, on est allé faire un tour à la campagne, c’est surement un de ses lieux de prédilection.
La boite 5 m’a semblé plutôt bien étagée, bien qu’elle mériterait d’être un poil plus courte à mon avis. Le débattement du levier de vitesse aurait pu être plus court aussi.

Une citadine sportive

Twingo RS Gordini - 3/4 arrière

Avec ses dimensions relativement réduite (3,6m de long et 1,65m de large), c’est une vraie citadine et une petite sportive. De quoi se faufiler en ville comme prendre la clé des champs et avoir la banane au volant. Presque idéal pour qui vit dans une grande agglomération et manque de place pour sa voiture.

Je ne me moquerais plus de cette Renault finalement, c’est presque une petite GTI mais moderne.

4 commentaires

  1. Franchement, je voyais la Twingo R.S. d’un très mauvais œil : Twingo + sport = paradoxe.
    Avec le recul, c’est, comme tu dis, une petite nerveuse d’agglomération idéale et je pense que je me serais tellement amusé avec ça à 18 ans.

    1. Exactement ! C’était pour ma part carrément antinomique, surtout avec cette livrée Gordini qui fait quand même référence à un grand nom du sport auto en France.
      Et au final, je me suis aperçu que je l’avais mal jugée cette petite.

  2. J’ai une GT Gordini, plus sage donc, je ne suis pas voiture de sport mais je voulais un peu de reprise en ville. Quel coup de cœur finalement à conduire ! Attention les prix montent et elles deviennent collectors !!

    1. Je n’en doute pas. Avec l’inflation et la spéculation sur le marché de l’automobile plaisir, même des modèles autrefois décriés attirent les amateurs autos. Ces derniers cherchent soit le plaisir a prix contenu, ou pire, un futur bon coup financier…

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